le domaine de generizon. les déchets organiques.

Les déchets biomasse recèlent au Maroc un gisement conséquent de matières organiques, le traitement et valorisation de cette fraction organique liquide, mouillée ou semi-sec, c’est notre domaine.

  • déchets industrie agro-alimentaires. déchets agrégés. huileries. laiteries. fromageries. transformation. viande. poisson. conserves. fruits. légumes.
  • déchets de l’agricultures. les élevages. fumiers. lisiers. bétail. volailles. etc. déchets des cultures. céréales. horticulture. aquaculture.
  • fraction organique des déchets ménagers et assimilés. 70% au Maroc. fortement humide.
  • boues des stations d’épuration des eaux usées STEP.
  • boues pulpes à papiers.

déchets organiques au Maroc.

Au Maroc, environ 62 millions de tonnes de déchets organiques, à teneurs en matière sèche variées, sont produites annuellement. Ils proviennent de trois sources : l’agriculture, l’agro-industrie et les ménages.

déchets organiques au Maroc. agricultures. déchets ménagers. industrie agro-alimentaires.

déchets ménagers et assimilés au Maroc. vers la décharge. composition 70% 70%.

70% des déchets ménagers du Maroc sont organiques, et contiennent 70% de l’eau, ce qui fait que 50% de leurs composition c’est de l’eau qui crée le problème de lixiviat.

15 à 25 % de ces déchets sont recyclables, dont 6-10 % de papier et carton, 6-10 % de plastique, 1-4 % de métal et 1-4 % de verre. Une grande partie des matières recyclables n’arrive pas à la décharge, elle est récupérée et valorisée par le secteur informel augmentant ainsi le taux de matière organique et d’humidité au niveau de la décharge.

composition des déchets ménagers. Maroc.
composition des déchets ménagers. Maroc.
teneur en eau. déchets au Maroc.
recyclage. enfouis.

le problème. c’est l’organique.

Durant ces derniers dix ans, on constate le déboursement des investissements lourds sur les décharges/CEV et les centres de tri mécano-biologiques MBT, qui récupèrent aujourd’hui 3-5% des recyclables, parfois moins. Néanmoins, jusqu’à présent rien n’est fait pour traiter les 70% de l’organique.

Il est certain qu’il faut réduire la quantité de plastique, papier, métal et verre arrivant aux décharges et encourager leur recyclage et réutilisation. Pourtant, ce ne sont pas la cause majeure des impacts sanitaires et environnementaux au niveau des décharges.

organique sur la décharge.

En effet, principalement c’est les déchets humides, organiques et biodégradables qui passent finalement à l’enfouissement et créent les nuisances.

  • l’organique des déchets ménagers,
  • fruits et légumes périmés provenants des marchés,
  • déchets d’abattoir viande rouge et volaille,
  • déchets des restaurants,
  • poissons et autres déchets de la transformation alimentaire.

Les matières organiques sont la cause majeure des nocivités, ils :

  • causent des impacts sanitaires et environnementaux,
  • polluent l’atmosphère par leurs émissions des gaz à effets de serres GES (surtout méthane),
  • nuisent aux sols et aux nappes phréatiques,
  • produisent du lixiviat dont le traitement est coûteux et compliqué.
  • émettent des odeurs nauséabondes.

L’enfouissement des déchets organiques biodégradables a été interdit dans plusieurs pays européens comme l’Allemagne, la Suède et la Belgique au début des années 2000. Avec l’introduction de la directive (1999/31/EC) concernant la mise en décharge des déchets, l’Europe a fixé des objectifs à ses pays membres, à l’horizon 2020, dans le but de réduire graduellement la quantité de matière organique dans les décharges et ainsi réduire leurs émissions de gaz à effets de serre.

potentiel méthanogène des déchets ménagers au Maroc. 99% du gaz est perdu aujourd’hui.

solution. waste2energy generizon.
solution. waste2energy generizon.

Lors de leurs dégradation, soit dans un digesteur ou dans une décharge, les déchets organiques produisent du biogaz (méthane), tout le temps, sans arrêts jusqu’à la minéralisation complète.

Ce processus anaérobie se déroule:

  • rapidement et de façon efficace dans un digesteur au cours d’un à deux mois,
  • lentement durant plusieurs années à l’intérieur d’une décharge.

Jusqu’à aujourd’hui, aucun digesteur n’existe pour le traitement des déchets ménagers au Maroc. Cependant, le biogaz se produit au niveau des grandes décharges au milieu urbain, à partir de 7 Mt déchets ménagers / an.

Les estimations les plus basses pour la production du biogaz (méthane et CO2, GES) dans les décharges s’élève à 400 M m3 / an, les pier à 700 M m3 / an. Toutefois, très peu, moins que 5 – 10 %, est capté aujourd’hui par des systèmes de dégazage. Actuellement, seulement 1 % est valorisé dans deux moteurs à gaz à Fès et Oujda (2018).

On peut dire qu’actuellement (2020) 99% du gaz est perdu et donc le potentiel énergétique. D’après nos calculs un minimum de 70 MW électrique avec une production continue d’électricité annuelle de 630 GWh, qui pourrait couvrir les besoins de 165 000 ménages marocains est certainement perdue.

Les estimations de production du biogaz plus favorables indiquent une perte jusqu’à 1,5 TWh / an (puissance 175 MW), le besoin de 400 000 ménages marocains de 4 personnes.

énergie perdue. émissions croissantes des GES.

A ce jour et à quelques exceptions de Fès, Oujda et Rabat, la plus grande partie du méthane des décharges est rejetée/perdue dans l’atmosphère.

Chaque année, les décharges au Maroc libèrent des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 3 million de tonnes d’équivalent en CO2, c’est le calcule bas, autres estimations indiquent beaucoup plus.

Le Maroc dans ses contributions nationales NDCs s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, à hauteur de 42%, d’ici 2030. Certaines solutions de gestion des déchets offrent d’excellents moyens pour atteindre cet objectif, mais il est important de mettre en place les conditions pour créer ce marché et encourager et inciter ces solutions. Il faut donc :

  1. Engager sérieusement la technologie de dégazage des décharges, avec système de rémunération par volume du gaz capté, torché et valorisé.
  2. Rediriger les déchets organiques vers les installations de digestion anaérobie, en encourageant les solutions waste2energy 100 % durables, comme celle proposé par generizon.

autres déchets. en générale. provenance et clarification.

  • industrie. déchets d’activités industrielles. le catalogue marocain et la loi 28-00 relative à la gestion des déchets fixent la liste des déchets dangereux.
  • mines. excavation. grand volume. excavation et procédé. chimique. minéraux métalliques. non-métalliques. les déchets de mines.
  • déchets industriels spéciaux. DIS. dangereux. toxiques. chimiques. nucléaires.
  • déchets industriels banals. DIB. déchets très différents dépendent du secteur.
  • papiers (nos activités). métallurgie. plastiques. automobiles. bois. verres. les déchets organique de l’industrie agro-alimentaire, un secteur d’activité économique font partie de nos activités.
  • déchets industrie agro-alimentaires. beaucoup organique agrégée. transformation. viande. poisson. huile. lait. fuit. légume. au cœur de nos activités. autre déchets d’emballage non-organiques.
  • déchets industriels inertes. 
  • déchets de construction. bâtiment et travaux publics. BTP. décombres. fer. bois. céramique. asphalte. terre. sable.
  • déchets d’agriculture. (organique. des cultures. fruits. d’élevage. fumiers. lisiers. liquides. mouillés. semi-sec. sec.). pêche. abattoirs. au cœur de nos activités.
  • déchets ménagers. solides. mixed. (mixed solid waste MSW). recyclables. organiques. au cœur de nos activités. mouillés. mixed. contaminés.
  • déchets ménagers assimilés. DMA. inclus assimilé des activités économiques. entreprises. hôtellerie. restaurants. au cœur de nos activités. bureaux.
  • déchets d’équipements électriques et électroniques. DEEE. D3E. ordinateur. téléphone. à la fine de vie. empreint écologique élevé. récupération métaux. recyclage. valorisation.
  • déchets médicaux. hôpitaux. biosécurité. degré différent de dangerosité. réglementations spécifiques.