décharge. devenir du biogaz?

dégazage.

La digestion anaérobie se produit de manière naturelle dans les décharges, où les déchets se dégradent lentement au fil du temps. Même après la fermeture de la décharge, la production de biogaz et de lixiviats peut se poursuivre pendant des dizaines d’années. Bien que les déchets enfouis puissent s’assécher au fil du temps, ils restent instables.

L’évacuation des gaz des décharges constitue un défi majeur pour le climat et l’environnement. Le Maroc a pris l’engagement lors du COP26 à Glasgow, dans le cadre du Global Methane Pledge, à réduire l’impact des polluants climatiques à court terme (STCP), en particulier le méthane.

Selon l’AIE, le méthane (CH₄) a une durée de vie atmosphérique beaucoup plus courte que le dioxyde de carbone (CO₂) – environ 12 ans contre des siècles pour le CO₂. Le méthane est responsable d’environ 30% de l’augmentation des températures mondiales depuis la révolution industrielle, et des réductions rapides et durables des émissions de méthane sont essentielles pour limiter le réchauffement à court terme et améliorer la qualité de l’air (Agence internationale de l’énergie).

Chaque année, les décharges urbaines au Maroc produisent entre 400 et 700 millions de mètres cubes de biogaz, mais seulement 5 à 10% de ce gaz est capté et brûlé, à ce jour là. Le reste s’échappe dans l’atmosphère, ce qui représente, d’après nos estimations, 3 à 5 millions de tonnes d’émissions de CO₂Eq équivalent par an. Certaines estimations suggèrent même une quantité encore plus élevée.

calcul des émissions en tCO₂Eq.

• supposant il y captage de 600 000 000 Nm³/an du biogaz sur les décharges urbaines, comme estimé…
• dont 50% c’est 300 000 000 Nm³/an du méthane
• à une densité CH₄ de 0,716 kg/Nm³, c’est 214 800 t CH₄/an,
• en appliquant un facteur de 27 (PRG, le potentiel de réchauffement de la planète, GWP global warming potential), cela donne une émission annuelle de 5 799 600 tCO₂Eq/an,
• si ce méthane est brûlé avec de l’oxygène, un facteur de 2,75 s’applique (addition d’oxygène qui est lourd), ce qui donne une émission de 590 700 tCO₂/an.

Lors de la combustion du méthane, CH₄ + 2O₂ -> CO₂ + 2H₂O, environ la moitié de l’énergie est générée par la combustion de l’hydrogène, qui ne produit pas de CO₂.

La différence est donc autour d’un dixième, 2,75/27 = 0,1.

On voit clairement que l’impacte sur le climat est laregment rèduit, si le méthane est torché.

l’impact sur le climat de la valorisation du gaz de décharge en électricité.

Aujourd’hui, seul 1% du gaz produit dans les décharges est valorisé, les 99% restants sont gaspillés. Selon nos estimations, cela représente une puissance électrique minimale de 70 MW, avec une production annuelle constante de 630 GWh, suffisante pour couvrir les besoins énergétiques de 165 000 foyers marocains composés de 4 personnes.

Des estimations plus favorables de la production de biogaz dans les décharges indiquent même une production d’électricité perdue de 1,5 TWh/an, soit de l’équivalent de 400 000 ménages marocains.

• supposons que 300 000 000 Nm₃/an de méthane soient captés, comme estimé… 
• le volume de méthane est multiplié par une valeur calorifique inférieure (VCI) de 9,95, ce qui donne une énergie thermique théorique de 2 985 000 000 KWh_th/an.
• un moteur de cogénération moderne a une efficacité électrique allant de 40 à 43%. cela donne au moins 1 194 000 000 KWh_el/an (env. 1,2 TWh_el/an).
• de plus, il produit environ 1 194 000 000 KWh_th/an, qui peut être transformé en eau chaude à 90°C.
• en remplaçant l’électricité du réseau marocain, nous pouvons atténuer 876 396 tCO₂Eq/an, soit 1 194 000 000 KWh_el/an multiplié fois 0,734 kg CO₂/kWh_el.

Ensemble, le dégazage des décharges urbaines au Maroc, ainsi que la valorisation du biogaz en électricité, peuvent entraîner une réduction des GES de 6 675 996 tCO₂Eq/an.

préstations de generizon.

Le fonctionnement du système complet de dégazage sur les décharges doit être assuré à tout moment, generizon rend les services suivants.

• dimensionnement du système de dégazage, pré-estimation du gaz récupérable,
• tuyauterie verticale, inclinée, horizontale, planification, ingénierie,
• conseil sur le positionnement, fonctionnement de la torchère, ainsi que tous éléments, l’arrêt-flamme, vente et service,
• surpresseur, station de compression, vente et service,
• multi-analyses de la qualité et mesure du débit du biogaz (débitmètre),
• système d’évacuation du lixiviat, conseil,
• valorisation du biogaz, moteur génératrice d’électricité, vente et service,
• désulfuration et séchage du biogaz,
• branchement, vente d’électricité,
• utilisation de la chaleur (moteur de cogénération) pour les solutions de traitement du lixiviat,
• conseil sur crédits carbone, financement carbon (art. 6 AP), financement climat.